Dans une interview exclusive accordée à Proinfos.net ce samedi 10 août 2024, l’ancien secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) monsieur Alexis Mutanda, estime qu’au regard de ce que représente son parti aujourd’hui, chaque camp devrait mettre un peu d’eau dans son vin pour se retrouver autour d’une table enfin de régler leurs différents, car « nous ne pouvons pas être fier de ce que traverse notre parti politique aujourd’hui ».
Selon Alexis Mutanda, « un parti politique de la taille de l’UDPS créer depuis 42ans maintenant, est un parti qui mérite beaucoup mieux que ce que nous assistons aujourd’hui, parce-que ce parti a joué son rôle de leader pour rechercher la démocratie dans notre pays, et surtout pour atteindre le bien être de la population, rappelle t-il, avant de poursuivre, et pour arriver à un programme aussi ambitieux avec des résultats palpables pour le bien être la population congolaise, il faut un leadership correct à la tête de ce parti ».
À en croire un des pionniers du parti de l’ancien sphinx de limete, son organisation politique a des petits soucis qu’il faut a tout prix trouver une solution, mais il a tout de même relativiser, « Ce qui arrive à l’UDPS aujourd’hui, arrive aussi dans toutes les organisations humaines, mais on est entrain de vivre vraiment le bas de l’échelle et il faudrait que toutes les parties se mettent autour d’une table pour dénouer la crise. Déjà ce dimanche, la convention démocratique va faire une rencontre avec les hauts cadres du parti pour voir de quelle manière cheminer et étreindre le feu », martel t-il.
Et en parlant du refus du chef de l’état de parler avec le M23 et l’AFC, l’ancien député national s’est interrogé en ces termes : « Je ne sais pas quelles sont les raisons qui poussent Corneille NANGAA a attaquer militairement son pays, en tuant ses propres frères et sœurs avec plusieurs conséquences que personnes ne sait nous dire avec exactitude à ce stade » regrette l’ancien SG du parti présidentiel qui estime que devant cette évidence, « le chef de l’état qui est bien informé a raison de n’est pas dialoguer avec eux, car poursuit-il, si le président de la république pose pareil acte, il ya risque que ne porte qui et en ne porte quel moment, quelqu’un d’autre peut déclencher une rébellion et semer la désolation, et par la suite négocier avec le pouvoir en place, chose que je juge inacceptable ».
PL.