Élection des membres du bureau définitif de l’assemblée nationale reportée sine dié, menace de la dissolution du parlement si les actes de corruption à grande échelle continuent et une mise en garde par rapport au fonctionnement du présidium de l’union sacrée de la nation… Sont les grandes lignes qu’on note de la rencontre du président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui s’est entretenu, ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, avec 406 députés nationaux et une quarantaine des chefs de regroupements politiques de la majorité parlementaire.
En effet, le Chef de État a rappelé les principaux défis qui attendent cette législature notamment les réponses aux questions sécuritaires, sociales et de l’emploi des jeunes. Nous devons, a-t-il dit, « faire de ces défis nos priorités ; j’appelle à l’éveil de votre conscience collective. Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyer tout le monde à de nouvelles élections si ces mauvaises pratiques persistent », a martelé le chef de l’état sur un ton très décisif.
Au sujet du ticket présenté par le présidium de l’union sacrée de la nation sur l’élection des membres du bureau définitif de la Chambre basse du parlement, le président Tshisekedi a recommandé que cette liste soit revue et corrigée en tenant compte de la représentativité de la Grande Orientale forte d’une soixantaine d’élus nationaux, ainsi que de la représentativité significative de la femme, pour que la grande orientale ne soit pas frustré.
Par ailleurs, en sa qualité de Chef de la majorité parlementaire, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a enjoint les six membres du présidium à se concerter dès ce samedi avec les chefs des regroupements politiques afin de revoir le ticket du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Ce qui était un motif de satisfaction pour certains élus, même si d’autres auraient préféré la recomposition du présidium par le chef de l’état, qu’une centaine des députés nationaux n’ont pas hésité de le qualifier de partisan.
PL.